Bon épisode sur les différentes formes de la culpabilité (le mari, l'épouse de Charlie) et sur le danger de se laisser aller à la peur (l'intrigue du coyote)

Une nouvelle facette de Charlie Crews apparait ici, celle d'un homme qui ne se sent pas coupable, sans pour autant avoir tourné la page. Il apparaît comme un homme libre, assumant ses actes (même quand Reese essaie de le couvrir) et refusant la peur, ce réflexe instinctif et irrationnel, préférant l'interaction avec le réel à un monde de barbelé.

L'intrigue est bien écrite, la course poursuite très réussi, montrant qu'une fois sa vision du réel troublé, Charlie redevient le prisonnier qui lutte pour sa survie. La scène du couteau est intéressante et très bien construite, présentant Crews comme un homme agissant avec beaucoup de sang froid, instinctif et animal, comme le coyote de la fin de l'épisode.

Dommage que Reese n'ait que peu de place dans cet épisode, n'ayant pas encore eu droit à un véritable développement jusque là. Sa relation avec Crews s'intensifie, mais elle semble toujours avoir ce temps de retard qui ralentit la narration.

Un très bon épisode, réalisé et scénarisé avec talent.